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Le bonheur est dans le yaourt

Yahourt Maison

Nous vivons dans un monde anxiogène : réchauffement climatique, pollution, malbouffe et crises en tous genres rythment le quotidien et génèrent frustrations, interrogations et craintes vis-à-vis de l’avenir. Alors, beaucoup d’entre nous essaient de se rapprocher des bonheurs simples. La cuisine et l’alimentation, petits et grands plaisirs des Français n’échappent pas à cette lame de fond. Produits bio, aliments crus, sourcing local et achats d’ingrédients de saison sont à la mode. 

En parallèle, le DIY a le vent en poupe. Faire son pain, préparer ses conserves et ses confitures, mais aussi cultiver un bout de jardin ou quelques plants sur son balcon ou derrière la fenêtre de sa cuisine font partie du quotidien. Fabriquer ses propres yaourts est typiquement dans cette même mouvance.

Pourquoi faire ses yaourts à la maison ? 

Faire ses yaourts ne nécessite ni beaucoup de talents ni un matériel onéreux. C’est rapide et économique (moins cher qu’à l’achat en magasin). Bonus imparable : en faisant ses yaourts, on sait ce qu’il y a dedans. Et les enfants se prennent facilement au jeu.

Acheter des yaourts au supermarché était devenu un geste machinal. Pourtant, nos grands-mères faisaient elle-même leurs yaourts maison. C’était il y a une cinquantaine d’années et ça durait depuis la préhistoire ! Pas besoin de yaourtière ni de compétences poussées en cuisine. 

À la base, préparer du yaourt (et du fromage) permettait de conserver plus longtemps le lait. Aujourd’hui, on a tous un frigidaire à la maison et le problème ne se pose plus. Mais quel plaisir de faire ses propres laitages ! Certains s’essaient au kefir maison, au fromage frais, mais le plus simple est de commencer par de simples yaourts nature.

Comment faire ses yaourts ?

Le lait, associé aux bonnes bactéries et à la bonne température se transforme naturellement en yaourt. La recette est toute simple : 

  • Mélanger du lait entier ou demi-écrémé avec un yaourt ou avec des ferments ;
  • Placer le mélange à la bonne température (entre 40 et 45 degrés) pendant 8 à 12 heures ;
  • C’est tout.

Les bactéries du yaourt (il y en a 2 qui sont nécessaires pour faire un vrai « yaourt ») Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus et Streptococcus thermophilus agissent sur le lait et le font fermenter. Au fil des heures, le lait est transformé en yaourt. Ces opérations chimiques sont bien connues et fonctionnent à tous les coups si on prend garde à 2 points simples. L’opération dépend de la température qui doit être stable et impose un environnement sans vibration. Plus le temps passe, plus la préparation devient ferme (et acide). Suivant la saison et la température, il faut patienter de 8 à 12h.

La yaourtière est-elle indispensable ?

Pour réussir la préparation de ses yaourts maison, il est possible de procéder à l’ancienne et de faire chauffer son lait et d’y adjoindre les bactéries ou bien d’utiliser un appareil pour se simplifier la tâche : la yaourtière n’est qu’une sorte de radiateur qui maintient la température tout au long du cycle de réalisation des yaourts. Elle peut être remplacée par une glacière ou tout autre récipient suffisamment étanche pour conserver la chaleur emmagasinée et placé sur un radiateur ou un rebord de fenêtre. 

Les yaourtières les plus perfectionnées disposent de fonctionnalités de programmation / minuterie, de modes sur-mesure pour faire des fromages frais et des desserts lactés mais ces options ne sont pas nécessaires pour faire des yaourts et une yaourtière simple achetée d’occasion peut très bien faire l’occasion : rappelez-vous, c’est une simple résistance qui chauffe une étuve étanche. 

Tant qu’à évoquer les yaourtières, impossible de passer sous silence le modèle phare depuis plus de 10 ans : la Multidélice de SEB. Ce modèle a déjà connu plusieurs générations et se décline en différentes capacités. C’est un modèle particulièrement résistant et bien conçu et il peut servir de nombreuses années sans tomber en panne. Son coût, élevé, est compensé en 2 ans à condition de réaliser 12 yaourts par semaine avec.

Attention à ne pas négliger les coûts associés : une yaourtière utilisée chaque semaine exige 2 jeux de pots. C’est une dépense souvent imprévue. Il est possible de remplacer les petits pots par un grand bol (il en faudra quand même 2). Difficile aussi de faire l’impasse sur un petit livret de recettes surtout si vous choisissez une yaourtière évoluée. Dans la pratique, les pots sont très utiles mais on se retrouve à faire tout le temps la même recette de base.

Ne reste plus qu’à se jeter à l’eau et réaliser vos premiers yaourts maison. Vous ne serez pas déçu.